hylas et les nymphes
Francesco Furini, Hylas entraîné par les Nymphes (v. 1630)
Environné de flots et de nymphes lascives
Qui veulent l’emporter dans leur abîme amer,
Hylas gémit comme les beautés chétives,
Ravi à ses amis par l’ombre et par la mer.
Polyphème est inquiet, et les Argonautes,
Ne voyant point revenir le frêle aventurier,
Se demandent si ce n’est pas de leur faute
Et si ce jeune homme deviendra un guerrier ;
Héraclès, dont Hylas était l’éromène,
Cherche quelque chose dans l’ombre à massacrer,
Un monstre, l’Hydre grecque ou les Furies romaines,
Embrasé lentement par son courroux sacré.
Les nymphes murmurent des choses charmantes
À leur captif tremblant et accablé de fers,
Belles divinités nues et alarmantes
Et dont les yeux sournois sont de radieux enfers !
La mer, sombre au milieu de toutes ces aurores,
Ténébreux et profond abîme qui sourit,
Encercle l’éphèbe qu’elle mange et dévore
Et comme ses filles de lui se nourrit.
Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
vendredi 24 février 2017
Hylas et les Nymphes
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