mardi 21 février 2017

L'Enlèvement d'Hélène

L'enlèvement d'hélène

Guido Reni, L’Enlèvement d’Hélène (1631)

Les jeunes Amours volant autour d’eux,
Hélène et Pâris sourient tous les deux
Et ils contemplent la mer limpide,
Bercés par les chants des vents rapides
Et par les hymnes des oiseaux trompeurs,
Au rivage allant doucement et sans peur.
Quelques valets et quelques servantes 
Les suivent, eux aussi sans épouvante,
Oubliant qu’Hélène a quitté son lit
Et que leurs maîtres commettent un délit,
Que cette femme qu’adore la Grèce
Et qui pousse le sable avec paresse
Est l’épouse, par un commun serment,
D’une foule de héros alarmants
Qui jurèrent à Ménélas de défendre
Sa femme et son sceptre, et de mettre en cendres
Les royaumes de ses vils ravisseurs.

Les frêles bêtes jouent avec douceur,
Le soleil reluit, la mer est propice, 
On va à Troie sous les meilleurs auspices,
Des nids d’amour sans doute le plus sûr,
Troie qui tombera comme un fruit trop mûr,
Frappée par les épées et les tempêtes
Des Grecs et des dieux que rien n’arrête.


Par: Mohamed Yosri Ben Hemdène

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