après la titanomachie
Cornelis van Haarlem, La Chute des Titans (1588)
Le combat fut terrible, et le monde
Remua tout entier comme une onde,
Ébranlé par les chocs et tressaillant
A chaque coup des divins assaillants.
Le foudre, le trident et la kunée
Reluisirent, l’armée infortunée
Des Titans tomba avec un grand bruit,
Dans l’abîme béant, comme un lourd fruit
De l’arbre du firmament qui chancelle.
Les Olympiens sont les étincelles,
Eux sont les feux de la création,
C’est eux qui sont dignes d’adoration
Et dont la Nature fut le temple,
Farouches divinités dont tout tremble
Vaincues par l’éternelle inimitié
D’une sombre jeunesse sans pitié !
Dans les immensités primordiales
Qu’ils ont créées, jadis cordiales,
Ils tombent en grondant et en maudissant
Zeus et tout son sang, fauves impuissants,
Captifs du gouffre immense et des Ténèbres,
Fers qui leur écrasent les vertèbres
S’enroulant éternellement autour d’eux
Comme des serpents mortels et hideux.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdene
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
vendredi 17 mars 2017
Après la Titanomachie
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: