LA mort de messaline
François Victor Eloi
Biennourry, La Mort de Messaline
(1850)
Pâle
et accablée d’injures,
Sombre
victime de l’Amour,
Messaline,
belle et impure,
Se
souvient de ses radieux jours.
Caressant
les bêtes errantes,
Consumée
par mille chaleurs,
La
courtisane chavirante
Allait
enivrée par les fleurs,
Assaillie
par toutes les flèches
De
Cupidon toujours vainqueur,
La
gorge éternellement sèche
En
entendant battre son cœur !
Les
lèvres roses et tremblantes,
Elle
embrassait ses propres mains
Marchant
dans les vapeurs troublantes
Et
le brouillard des vins romains,
Par
tous les vents d’amour brisée,
Raillant
comme les conquérants
Claude
à la vigueur épuisée
Et
dans l’ombre de Rome errant !
Pour
la frapper avec son glaive
Le
soldat impassible attend
L’ordre,
et Messaline rêve,
Courroucée
et le cœur content.
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
dimanche 19 mars 2017
La Mort de Messaline
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