CONTE: les fileuses d'or (PARTIE I)
I. La vieille femme et les trois jeunes fileuses d’or
Il était une
fois une vieille femme
Dont le visage
était aussi laid que son âme
Et qui vivait au
fond d’une sombre forêt
Dans une cabane
noire comme ses traits
Avec trois
jeunesses candides et belles
Qui n’étaient
jamais à ses ordres rebelles,
Qu’elle appelait
ses filles, mais qu’elle maltraitait.
La plus jeune
des trois jeunes filles était
Aussi la plus
belle et la plus obéissante :
Elle s’appelait
Léna. La sorcière puissante
Considérait comme
ses esclaves les trois,
Au doux repos
elles n’avaient jamais le droit,
Même les dimanches
et aux jours de fêtes
Elles devaient
avec une dévotion parfaite
Devant leurs
trois rouets éternellement s’asseoir
Et filer des
fils d’or du matin jusqu’au soir.
Finissaient-elles
une quenouille ? Elles devaient
En finir vite
une autre, et jamais ne rêvaient.
La vieille
allait cacher ses précieux écheveaux
A triple clef,
en en attendant de nouveaux,
Dans sa chambre
où n’entrait personne d’autre qu’elle.
Personne ne
savait où cette cruelle
Trouvait l’or à
filer, et elle les grondait
Et à leurs
questions jamais ne répondait
Quand les
fileuses d’or avaient parfois l’audace
De lui en poser,
en disant qu’elle est lasse.
Deux ou trois
fois tous les étés, elle partait,
Toutefois, et à
son retour leur rapportait
Ce qu’il fallait
filer, sans manquer de prescrire
A ses filles la tâche
à faire, et sans sourire
Les menaçant d’une
terrible punition
Si elles paressaient à remplir leur mission.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
vendredi 14 juillet 2017
Conte: Les fileuses d'or (Partie I)
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