CONTE: LES FILEUSES D'OR (PARTIE Ii)
II. Comment un jeune prince trouva le chemin de la
cabane des trois fileuses
Un matin, la vieille femme se met en
route
Et aux trois fileuses d’or qui la
redoutent
Donne des ordres et dit : « Faites
votre devoir,
Si vous cassez un fil, je vais le savoir,
Et vous attirerez un malheur sur vos
têtes. »
Les trois fileuses d’or n’étaient pas
inquiètes
Et avec impatience attendaient son
départ,
Fatiguées de sa voix, lasses de son
regard
Et de l’entendre toujours ses mêmes
menaces
Sans de la contredire avoir eu l’audace.
La vieille femme s’en va. Quelques jours
passés,
Un jeune et beau prince de la chasse
lassé
Qui poursuivait un cerf d’une rare
espèce
Se perdit dans l’ombre de la forêt
épaisse.
Il sonna plusieurs fois du cor, appela
en vain
Ses compagnons à son secours, dans cent
chemins
Erra, puis il se mit à chercher un gîte,
Car le soleil à cette heure se couche
vite.
Fatigué, il arrive à la cabane où vit
La vieille femme avec ses fileuses, ravi
De trouver un refuge. Il voit à la porte
Les belles fileuses ; leur surprise
est si forte
Qu’en le voyant elles jettent un grand
cri d’effroi :
Elles n’ont jamais vu un homme ou fils
de roi,
Mais le jeune prince leur parle et les
rassure
Et leur dit que le soir la route n’est
pas sûre,
Qu’il s’est perdu et qu’il fait nuit, et
très courtois,
Leur demande s’il peut la passer sous
leur toit.
Léna, le trouvant beau, est la plus
avenante,
Le prince lui aussi la trouve charmante,
Et ils passent la nuit à causer tous les
deux,
Cette conversation plaisant à chacun d’eux.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
samedi 15 juillet 2017
Conte: Les fileuses d'or (Partie II)
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