dimanche 21 janvier 2018

Conte: Le terrible Pommelé (Partie VII)

CONTE: LE TERRIBLE POMMELÉ (PARTIE VIi)


VII. Kilian et Pommelé affrontant de nouveaux hasards, plus grands que les autres

Kilian à son cheval dit : « Hélas, cher Pommelé,
Je crois que le Destin maintenant a parlé :
Il faut donc que j’oublie ma belle princesse
Et son père qui ne tient point ses promesses
Et se permet de les oublier car il est roi !
Jamais je ne trouverai un cheval tel que toi. »
« Ce cheval existe, mais il est indocile,
Et le trouver n’est point une tâche facile,
Réplique Pommelé, il habite l’enfer.
Il me faudra deux fois plus d’acier et de fer,
Il faut que mes sabots soient comme des serres,
Douze sacs de seigle et d’orge, nécessaires,
Ainsi que douze bœufs pour ma quête égorgés
Avec douze cents clous pointus et bien forgés
Dans leur peau, et enfin, chose fort importante,
Un tonneau de goudron ». Après cinq jours d’attente,
Tous ses préparatifs sont faits. Sur son cheval
Kilian monte, tel un guerrier triomphal.
Le cheval court, court, court ; commençant son voyage,
Il semble chercher un port dans les nuages.
Pommelé dit tout à coup à son maître surpris :
« Entendez-vous ce bruit ? » « Oui, on dirait un cri
Terrible, qui nous suit dans les vastes nuées
Par quelque chose de lugubre remuées ! »
Répond Kilian. « Ce sont de féroces oiseaux
Voulant nous arrêter. Avec ces grands ciseaux
Faites un trou dans les sacs de seigle et d’orge. »
Grondant comme un fer tout chaud dans une forge
Frappé par le marteau, les oiseaux infernaux
Veulent les encercler comme le doigt l’anneau,
Mais ils voient le seigle et l’orge, et ces créatures
Oublient leurs victimes et se mettent à manger,
Et Pommelé et Kilian s’éloignent du danger.

[A SUIVRE]


Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Mon avis sur cet article: