CONTE: le chat, le coq et la faucille (PARTIE I)
I. Ce que Furti, l’aîné de trois orphelins, décida
de faire après la mort de son père
Il était une
fois trois frères orphelins
Dont les jours
de fatigue et d’affres étaient pleins,
Qui erraient,
pareils à trois petits diables,
Et dont les noms
étaient bizarrement semblables :
L’aîné s’appelait
Furti et le second Furton
Et le cadet
Furti-Furton. De nos furetons
Le père était un
bon laboureur, à l’aurore
Se levant, se
couchant tard, se levant encore.
Il gagnait
rudement son pain, voulant nourrir
Ses trois
enfants. Leur mère, avant que de mourir,
Aidait son
pauvre époux, dont les nobles rides
Semblaient avoir
blêmi aussi la terre aride
Devenue inclémente
et sèche comme un sein
Sans lait, qu’un
nourrisson va presser sans dessein.
La pauvre
famille tomba dans la misère
La plus noire, l’hiver
fut rude, et le père,
Pour comble de
malheur en mourut à son tour.
Pour les trois
frères, ce fut un funeste jour.
Ils pleurèrent longtemps,
l’âme sombre et amère,
Leur bon père,
comme jadis leur bonne mère.
Leur douleur se
calma peu à peu, cependant,
Et un jour l’aîné,
qui était le plus ardent,
Dit à ses deux
frères : « mes frères, quittons vite
Cette terre, car
elle est pour nous maudite.
Partageons de notre
père la succession
Et courons par
le monde, avec pour mission
De faire fortune
en faisant de longs voyages. »
Furti-Furton lui
dit : « Mais de quel partage
Nous parles-tu,
frère ? car papa n’avait rien. »
« Faisons l’inventaire,
frère, et nous verrons bien. »
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mardi 20 février 2018
Conte: Le chat, le coq et la faucille (Partie I)
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