CONTE: les extraordinaires aventures du rusé voleur (PARTIE i)
I. Le métier que le jeune Pornic désirait embrasser
Il était une
fois une douce femme,
Qui n’avait qu’un
fils, seul amour de son âme,
Objet de sa
tendresse et de tous ses espoirs.
Quand la mère
embrassait ses joues roses, le soir,
De la beauté de
son fils elle était bien fière :
« Quel beau
gars vous avez là ! » disaient les commères
Et elle
répondait : « Pornic, mon fils radieux,
Est la plus
précieuse récompense de Dieu.
Puisse-t-il
protéger mon enfant que j’adore ! »
Le beau garçon
grandit et grandit encore,
Il atteignit
quinze ans, était robuste et fort
Pour son âge, et
malin, parbleu ! comme le sort,
Heureux en jouant
des tours à ses camarades,
Jamais triste,
jamais fatigué ou malade.
Sa pieuse mère,
un soir, lui dit : « Mon fils chéri,
Te voilà âgé de
quinze ans, fort, aguerri.
Tu peux gagner
ton pain, car la sombre paresse
Est un fléau.
Dis-moi quel métier t’intéresse. »
Pornic sourit : « Celui,
mère, de fin voleur ».
Et la bonne
femme s’écrie : « Dieu ! quel malheur !
Sainte Vierge !
Que viens-tu, mon fils, de dire ?
Voyons, tu dis
cela sans doute pour rire,
Veux-être
médecin, charpentier, laboureur ? »
« Fin voleur ! »
« Maçon, prêtre ou pêcheur ? » « Fin voleur ! »
De cette réponse
la mère s’étonne
Et s’inquiète :
« Demain, j’invoquerai la madone,
Dit-elle à son
Pornic, et je prierai pour toi
Et le salut de
ton âme, sous le saint toit. »
« Ha !
ha ! se dit Pornic, faites donc, ma mère,
|
La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
lundi 12 mars 2018
Conte: Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie I)
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Mon avis sur cet article: