CONTE: Étienne l'habile (PARTIE I)
I. Ce qu’il fallait faire pour épouser la princesse,
et le départ d’Étienne l’Habile pour s’acquitter de la mission
Un roi avait une
fille qui inspirait l’amour,
Douce comme la
nuit, belle comme le jour.
Un dimanche, en
allant prier à l’église,
Une punaise qui
semblait d’elle éprise
Etait à son cou,
et la princesse la prit,
Elle l’enferma
dans un coffre et la nourrit,
La nourrissait
chaque jour, de telle sorte
Qu’elle devint
grande comme un chien et forte.
Gavée, elle
mourut à la fin, cependant.
La princesse,
triste à cause de l’accident,
Ecorcha la bête
et donna sa peau épaisse
Au tanneur, qui
n’en vit jamais de cette espèce,
Et qui la
prépara afin d’en recouvrir
Le coffre que
notre belle semblait chérir.
Le roi fit
trompeter, cela fait, que sa fille
Epouserait, de
haute ou de basse famille,
Le garçon qui
saurait à quelle belle était
La peau qui
recouvrait le coffre. On inventait,
Avec beaucoup de
noms on faisait sa prose,
On devinait,
mais sans jamais trouver la chose.
Trois ans se
passèrent. Tout le monde voulait
Epouser la
belle, et de l’énigme parlait.
Un garçon appelé
Étienne l’Habile,
A ses voisins
dit un jour : « J’irai à la ville,
J’irai au
château du roi, et je trouverai
Le nom de l’animal.
C’est moi qui épouserai
La fière
princesse, et devant vous je jure
De deviner le
nom de la créature. »
Les voisins d’Étienne
se moquèrent de lui ;
Le matin il
partit sous le soleil qui luit.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2091.
samedi 21 avril 2018
Conte: Étienne l'Habile (Partie I)
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