CONTE: LES EXTRAORDINAIRES AVENTURES DU RUSÉ VOLEUR (PARTIE XVIIi)
XVIII. Comment Pornic se débarrassa définitivement
du sot seigneur
Le seigneur, en allant chasser le
lendemain,
Trouve notre voleur sifflant dans son
chemin
Et est fort étonné de le revoir en vie
Et qu’elle ne lui ait point été ravie.
« Hé, tu n’es pas mort toi ?
Tu as cent vies, faquin ? »
« Non, maître, et je vous dois
beaucoup ! » « Pourquoi, coquin ? »
« Eh bien, seigneur, le fond de
cette rivière
Est tout empli de la charmante lumière
D’escarboucles et d’or, de rubis, de
diamants !
Comme j’avais toujours mon beau couteau
flamand,
J’ai rapidement coupé mon sac, ensuite
J’ai pris quelques diamants et bien sûr
la fuite. »
« Ah ! Quelle trouvaille !
Coquin, tu es chanceux !
Et tu n’étais avant qu’un voleur
paresseux !
Te voilà riche, donc, malgré tous tes
vices.
Pour en profiter il faut me rendre un
service. »
« Avec plaisir, seigneur. » « Veux-tu
bien m’enfermer
Dans un sac ? Jette-moi, l’ami,
sans t’alarmer,
Au même endroit. » « Vous ne
le mériteriez guère !
Vous n’avez pas cessé de me faire la
guerre,
Mais devenons amis et oublions cela. »
« Oui, nous serons amis tous deux,
et au-delà !
Tu seras désormais mon conseiller
fidèle,
Mes yeux, mes oreilles, ma poche et mes
ailes,
Et toujours protégé, de tout le monde
craint. »
Le fin voleur le met avec beaucoup d’entrain
Dans un gros sac noué, ficelé à
merveille,
Sourit sans rien montrer, aux derniers
détails veille
Pour ne laisser nulle chance à son bon
seigneur
Qu’il jette, au fond de l’eau
recherchant des lueurs.
[A SUIVRE]
Par : Mohamed Yosri Ben Hemdène
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La Muse a commencé à soupirer le 08/04/2012. Poèmes publiés sur le Blog : 2090.
mardi 3 avril 2018
Conte: Les extraordinaires aventures du rusé voleur (Partie XVIII)
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